Misook Séo est née à Séoul, en Corée du Sud. Elle chante et joue du piano très jeune. A 7 ans elle se passionne pour la danse indienne et découvre des danses traditionnelles telles la danse de l’Eventail ou celle du Tambour. Mais c’est une représentation de Casse Noisette qui sera déterminante pour  lajeune fille volontaire : plus tard elle sera danseuse ! ​​A l’âge de faire ses choix, elle intègre la section danse classique de l’Université de Séoul et entre au Ballet National de Corée.​

Puis à son tour, elle choisit d’enseigner et curieuse, avide de nouveautés et d’inspiration, elle quitte la Corée pour les Etats Unis et la France. Paris, 1995, Misook dévore jusqu’à satiété spectacles de danse, théâtre, opéra, expositions…elle maîtrise de mieux en mieux le français, suffisamment en tout cas pour s’inscrire au département théâtre de l’Université Paris III, participer à des stages de danse contemporaine, et plus tard, rejoindre le Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris où elle étudiera la notation de la danse Benesh. Forte de ces expériences, la jeune femme discrète et solitaire s’ouvre au monde, prend de l’assurance et se lance en tant que chorégraphe.

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Un style très personnel, empreint de poésie et qui racontent aussi avec gravité la relation des êtres entre eux

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En 2002 à Séoul, Misook Séo crée la compagnie Séo. En 2004 elle donne ses deux premières pièces : Primitif et Un Tableau, suivies par Song of Tears et Sonate sans paroles en 2005.

En 2006, le succès arrive en France avec Fluide (Avignon 2006/2007/2010).​« La tradition reste ma source d’inspiration, surtout dans l’utilisation des pieds. Je suis toujours à la recherche du mouvement idéal. Mouvements enfouis dans mon inconscient et que je tente de révéler avec ce que je discerne à travers mes interprètes. Ils sont sources de vie et de magie. Le corps qui bouge ne ment pas, il ne se cache plus derrière les vêtements ou un subterfuge quelconque. Il devient le miroir de l’âme. Fluide est entièrement portée par cette recherche de sincérité.» Pour Misook Seo, une danse n’est ni contemporaine, ni jazz, ni classique… c’est un être humain. Son objectif est de toucher le coeur et d’ouvrir des portes par touches successives pour atteindre l’explosion. Parler de l’âme et de la vie sont ses leitmotivs.

« Mon travail n’a pas de limites, ni de frontières puisque je marie tous les genres et invite des artistes internationaux. Sans aucune prétention, je me situe tout simplement dans l’univers. » Elle signe d’autres pièces en France et en Corée puis Olivier Meyer lui propose une création pour Suresnes Cités Danse en 2011 : « Contrastes » qui reçoit un excellent accueil du public et de la presse.

​En 2012, Misook Seo crée le Ballet Musical "Hymne à l'amour" pour 44 artistes; est lauréate du fond à la création Ballet factory  qui lui permet de créer "Un jour en 2040" avec 19 danseurs et le CCN de Créteil l'accueille en résidence pour prolonger avec succès "Contrastes".

En novembre, Misook Seo est nommée, par l'association de ballet de Corée du Sud, "Chorégraphe de l'année 2012" 

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Presse

"Avec sa compagnie à la technique brillante, elle ouvre la danse néoclassique à de nouvelles dimensions, d’une sensualité surprenante. Cette danse là est moderne et dynamique."​
Ballet Tanz ​,Thomas Hahn​

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